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La Commission Scientifique de l'Observatoire Parlementaire s'engage d'atteindre quelques objectifs dans le court, moyen et long terme:
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Résultats élections locales au Sénégal
L'envoyée spéciale de l'UA félicite les Sénégalaises pour le déroulement des élections locales.
L'envoyée spéciale de l'Union africaine (UA) pour les femmes, la paix et la sécurité, Mme Bineta Diop, a félicité ce lundi à Dakar, la Plateforme de veille des femmes pour les élections apaisées pour leur mobilisation pendant les élections locales de dimanche au Sénégal.
Mme Diop s'exprimait à l'occasion d'une conférence de presse organisée par les membres de la Plateforme pour tirer un premier bilan du déroulement des élections.
La Plateforme de Veille des Femmes pour des Elections Apaisées au Sénégal

La Plateforme de Veille des Femmes pour les élections apaisées au Sénégal a été constante depuis les élections présidentielles de 2012. Je félicite ces femmes qui avaient vu le danger venir et se sont levées pour exercer leur citoyenneté', a-t-elle déclaré.
'Nous sommes venus pour les soutenir et leur donner notre solidarité mais également les encourager. Cette initiative sera présente dans les autres pays du continent afin d'atteindre notre objectif qui consiste à éliminer les conflits d'ici 2020. Il faut faire taire les armes à travers l'implication des femmes pour que notre continent soit prospère', a ajouté Mme Diop.
Grâce à ses 40 observatrices et 12 journalistes déployés sur le terrain chargés de recueillir des informations sur les élections, la Plateforme de Veille des femmes a procédé au suivi de tout le processus électoral par une analyse des données relatives à la participation du genre, à la situation juridique, électorale et politique.
Dès qu'un incident ou un dysfonctionnement est signalé dans une localité donnée, elle saisit automatiquement les autorités compétentes.
Selon la Plateforme, les élections se sont déroulées dans un climat apaisé et conforme aux dispositions du code électoral, malgré certains dysfonctionnements liés entre autres à la faible mobilisation des citoyens et à l'insuffisance dans la représentation des mandataires des partis politiques.
La Plateforme recommande à l'Etat du Sénégal, aux partis politiques et au peuple sénégalais de poursuivre les efforts de sensibilisation et de renforcement de la participation des femmes au processus électoral en tant que candidates, électrices et membres des bureaux de votes, tel que recommandé par la loi paritaire.
De plus, elle appelle tous les acteurs politiques à intégrer systématiquement l'approche du genre dans la formation du corps électoral, à garantir aux citoyens la possibilité d'exprimer leur vote en toute sécurité.
Composée de plus de 60 organisations féminines de la société civile sénégalaise et panafricaine, la Plateforme de veille a été créée en 2012 afin de promouvoir la paix et la participation des femmes au processus électoral au Sénégal et en Afrique.
Cette initiative est basée sur la Résolution 1325 des Nations unies et la Déclaration des chefs d'Etat africains sur l'égalité de genre en Afrique pour une participation effective des femmes dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix.
Pana 01/07/2014

La sociologue Fatou Sarr Sow juge ’’stratégique’’ la présence paritaire des femmes à l’Assemblée Nationale, à l’issue des législatives prévues le premier juillet prochain.
"Il est important que l’Assemblée nationale soit paritaire car, c’est là où l’on vote les lois et définit le partage des ressources", a-t-elle déclaré dans un entretien paru dans la dernière édition du magazine "La Gazette" (19-26 avril).
"C’est stratégique que les femmes soient au parlement", a insisté Pr. Fatou Sow Sarr, par ailleurs directrice du Laboratoire Genre de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN) de l’Université Cheilh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
La sociologue a fait remarquer que tant que les femmes ne disposeront que de 22% des sièges de l’Assemblée Nationale, elles ne pourront "jamais faire basculer l’utilisation des ressources dans l’éducation, la santé…".
Pr. Fatou Sarr Sow a par ailleurs relevé que "ç’aurait été bien qu’on dise qu’il faut avoir tel niveau pour être à l’Assemblée’’, notant qu’il existe des pays "où si vous n’avez pas le Bac vous ne pouvez pas être éligible". Selon Pr. Sarr, "cette question d’éducation est aussi valable chez les hommes que chez les femmes".
Dans les "Assemblées, le nombre est important parce qu’on compte les voix". Mais, "il y a des niveaux où le nombre n’est pas important, c’est le cas du gouvernement où c’est la vision du président qui est appliquée", a-t-elle rappelé, non sans émettre des regrets relativement au fait qu’on "n’entend pas beaucoup les femmes parce qu’elles ne sont pas nombreuses".
Le Pr. Fatou Sow Sarr a soutenu que "la parité n’est ni une bataille, ni un affrontement entre la femme et l’homme", mais se rapporte plutôt à des questions de principe selon lesquels la gent féminine doit être partout présente dans les sphères de décision.
Selon la directrice du Laboratoire Genre de l’IFAN "si les femmes sont dans les centres de décisions, elles prendraient mieux en charge leurs préoccupations".
Le Pr. Iba Der Thiam sur le grand projet sur "l’Histoire Générale du Sénégal"
By actunet on - mars 28, 2014
Actunet.sn: Le Projet d’écriture de l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours avance. Où en êtes-vous ?
Professeur Iba Der THIAM : A l’heure actuelle, près de 400 (373 exactement à la date du Mercredi 26 Mars 2014 vers 18H) personnes désirant participer à notre Séminaire, prévu les 29 et 30 Mars 2014, à partir de 09H au grand amphithéâtre de l’UCAD II, figurent sur notre liste.
Pr. Iba Der Thiam: C’est la preuve que notre démarche vient combler un vide et correspond à un besoin. Les sénégalais ne connaissent pas leur histoire. Je vais prendre un exemple, emprunté à l’actualité. Quand il y a eu une coupure d’eau à Dakar, tout le monde a dit que c’était la première fois, alors qu’en Décembre 1913, il y a, donc, 100 ans, Dakar avait connu le même phénomène pendant plusieurs jours. La semaine dernière, des cadres ont discuté de l’origine de la décentralisation dans notre pays. Aucun d’eux n’a mentionné ni le décret du 05 Novembre 1926 portant « décentralisation et déconcentration administrative », – ce sont les mêmes termes que notre législation postindépendance a reconduite intégralement – , ni le rapport d’évaluation fait par l’Inspection Générale des Affaires Administratives sur la décentralisation en AOF en Juin 1948, ni les réformes politiques en matière de décentralisation administrative ayant accompagné la généralisation du vote dans les années 1950-1951. Mais, est-ce leur faute ? Non, puisque notre Histoire n’étant pas écrite, ne peut être que mal connue. Je ne peux pas vous dire le nombre d’élèves, d’étudiants de professeurs et de journalistes, qui nous assaillent, souvent, de questions auxquelles, ils n’ont pas de réponses.
Notre pays, qui a une longue histoire souhaite ardemment disposer d’outils, d’instruments, de moyens et de références lui permettant de situer ses origines, pour mieux se positionner par rapport à son présent et à son futur et prendre l’exacte mesure de la contribution que ses ancêtres, ses élites et son peuple actuels ont apportée au patrimoine de l’Universel.
Notre Séminaire des 29 et 30 Mars 2014 va réfléchir sur la planification et la programmation du travail à faire, afin d’ouvrir la voie à des réflexions méthodologiques sur les différents contours du Projet.
Tous ceux qui possèdent des compétences sur l’Histoire de notre pays, qu’ils soient historiens, littéraires, mathématiciens, physiciens, géographes, économistes, hommes politiques, journalistes, politologues, communicateurs traditionnels, traditionnistes, opérateurs économiques, etc. ; qu’il s soient des sénégalais du dedans ou de l’extérieur ou des étrangers amis du Sénégal connaissant bien notre pays, sont conviés. Nul n’est exclu.
Nous sommes ouverts à toutes les compétences et à toutes les bonnes volontés, de sorte qu’aucune ethnie, qu’aucune culture, qu’aucune religion, qu’aucune langue, qu’aucune dimension ne soit laissée de côté.
Actunet.sn: Pourriez-vous nous rappeler les grandes lignes du projet ?
Pr. Iba Der Thiam: Il s’agit d’une histoire générale, qui ira des origines à nos jours.
Elle sera réalisée en plusieurs tomes (le Séminaire va en fixer le nombre approximatif) dans lesquels, seront pris en compte, toutes les connaissances sur le passé de notre pays, de la Préhistoire à nos jours, en mettant l’accent sur les dynamiques internes, les convergences et les ruptures dans la longue durée.
Ces ouvrages permettront à tout sénégalais, de connaitre son passé, de comprendre son présent et d’être motivé à aborder son avenir, avec confiance et assurance, de le convaincre qu’il appartient à un grand peuple, assis sur des valeurs fortes, qui a bâti un humanisme élevé à travers des combats, des épreuves et des luttes homériques.
Actunet.sn: Aurez-vous les moyens de vos ambitions ?
Pr. Iba Der Thiam: Pour le moment, non. Mais, si Dieu le veut et si nous avons tous les moyens nécessaires, le tout devrait être terminé au bout de 2 ans et demi, environ. Nous avons, déjà, obtenu près de la moitié du budget. Nous sommes sûrs que le reliquat suivra, car nous comptons faire appel à des sponsors parmi d’autres mécènes.
Je tiens, dès à présent, à remercier et à féliciter Monsieur le Président de la République, Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et Monsieur le Maire de la Ville de Dakar, enfin, Monsieur le Ministre de l’Education Nationale, ainsi que l’UNESCO, qui nous ont, déjà, fait connaitre leur soutien et leurs encouragements par écrit.
Actunet.sn: Un projet aussi grand aura, certainement, des retombées considérables. Qu’en dites-vous ?
Pr. Iba Der Thiam: En effet, mais rien n’est assez grand quand il s’agit de doter notre peuple d’une mémoire collective, consensuelle lui permettant de mieux se connaitre, de mieux s’enraciner, de mieux se comprendre, de cultiver l’unité, la solidarité, le respect mutuel, la tolérance, la justice pour tous, la paix, la concorde, la démocratie et la coexistence pacifique et la compréhension mutuelle de tous les fils et filles de la nation, dans le respect de la loi, de l’ordre, du bien public, de la discipline et de l’autorité légalement constituée.
Notre détermination est à la hauteur de l’enjeu. Nous avons les moyens de nos ambitions, car notre Histoire est riche, belle, malgré nos insuffisances et nos défauts, qui ne sont rien à coté de nos admirables qualités, incarnées par des hommes admirables, que l’on retrouve dans toutes les ethnies et dans toutes les couches sociales.
Dès que ce projet sera bouclé, nous disposerons de l’information scientifique nécessaire pour doter notre pays, d’une part, d’un Dictionnaire sur le Sénégal et d’autre part, d’une Encyclopédie sur le Sénégal, qui feront entrer notre pays dans l’ère des grandes nations modernes et ouvertes.
Avec ces deux instruments, le Sénégal pourra se doter d’un réseaux de musées régionaux, d’un grand musée national et pourra jouer sa partition dans le futur musée des civilisations noires. Il pourra même mettre en place, une bibliothèque nationale.
A l’heure où nous ambitionnons d’attirer entre 1,8 million et 3 millions de touristes, le tourisme culturel que ces nouveaux produits va impulser accompagnera opportunément les projets du Gouvernement. Vous voyez bien que l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours, va ouvrir à notre pays des perspectives illimitées.
ACTUNET.SN

En prélude au séminaire de planification et de programmation prévu les 29 et 30 mars 2014 au grand amphithéâtre de l’UCAD II Dakar sur l’Histoire générale du Sénégal des origines à nos jours, nous avons tendu notre micro au Professeur Iba Der Thiam Coordonnateur du groupe de travail pour en savoir plus sur l’état des travaux, le financement, les objectifs visés etc…
Actunet.sn: Le Projet d’écriture de l’Histoire Générale du Sénégal des origines à nos jours avance. Où en êtes-vous ?
Professeur Iba Der THIAM : A l’heure actuelle, près de 400 (373 exactement à la date du Mercredi 26 Mars 2014 vers 18H) personnes désirant participer à notre Séminaire, prévu les 29 et 30 Mars 2014, à partir de 09H au grand amphithéâtre de l’UCAD II, figurent sur notre liste.
Pr. Iba Der Thiam: C’est la preuve que notre démarche vient combler un vide et correspond à un besoin. Les sénégalais ne connaissent pas leur histoire. Je vais prendre un exemple, emprunté à l’actualité. Quand il y a eu une coupure d’eau à Dakar, tout le monde a dit que c’était la première fois, alors qu’en Décembre 1913, il y a, donc, 100 ans, Dakar avait connu le même phénomène pendant plusieurs jours. La semaine dernière, des cadres ont discuté de l’origine de la décentralisation dans notre pays. Aucun d’eux n’a mentionné ni le décret du 05 Novembre 1926 portant « décentralisation et déconcentration administrative », – ce sont les mêmes termes que notre législation postindépendance a reconduite intégralement – , ni le rapport d’évaluation fait par l’Inspection Générale des Affaires Administratives sur la décentralisation en AOF en Juin 1948, ni les réformes politiques en matière de décentralisation administrative ayant accompagné la généralisation du vote dans les années 1950-1951. Mais, est-ce leur faute ? Non, puisque notre Histoire n’étant pas écrite, ne peut être que mal connue. Je ne peux pas vous dire le nombre d’élèves, d’étudiants de professeurs et de journalistes, qui nous assaillent, souvent, de questions auxquelles, ils n’ont pas de réponses.
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