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Togo: rejet par la majorité d’une réforme empêchant le président de briguer un troisième mandat

Togo: rejet par la majorité d’une réforme empêchant le président de briguer un troisième mandat
Au Togo, l’Assemblée Nationale a rejeté lundi un projet de loi prévoyant la limitation du nombre de mandats présidentiels, permettant ainsi à l’actuel président Faure Gnassingbé de briguer un troisième mandat en 2015, selon nos Observateurs sur place.
Le projet de loi ,proposé par le Gouvernement, prévoyait six réformes de la constitution réclamées de longue date par l’opposition, dont celle envisageant l’élection du Président ”au suffrage universel direct et secret pour un mandat de 5 ans, renouvelable une seule fois”.
Les députés de l’union pour la République (UNIR, au pouvoir), majoritaires avec 62 sièges sur 91, ont voté contre cette réforme.
A la mort du général Gnassingbé Eyadéma, l’armée porta son fils Faure Gnassingbé au pouvoir. Aussitôt adapte au pouvoir, il remporta également les scrutins présidentiels en 2005 et 2010, dont les résultats ont été contestés par l’opposition. Meme s’il n’a pas encore annoncé ses intentions pour la prochaine présidentielle, prévue pour le premier trimestre 2015, rien ne l’empêche légalement, dans l’actuelle constitution, de briguer un troisième mandat.
Le projet de loi rejeté par les députés de la majorité prévoyait également:
➢ Un mode de scrutin à deux tours pour la présidentielle,
➢ La recomposition de la Cour constitutionnelle et de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Les principales formations d’opposition comme le Collectif “Sauvons le Togo” (CST) et, la Coalition Arc-en-ciel ont fréquemment manifesté leur indignation pour réclamer la limitation du mandat présidentiel avec “effet immédiat”. Des associations proches du pouvoir ont également manifesté lundi à Lomé pour exiger la candidature de Faure Gnassingbé en 2015.
Observatoire Parlementaire
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Lome, 05 Juillet 2014
Sommet du Nepad sur le Financement des Infrastructures en Afrique

Un sommet des chefs d’Etat pour financer des projets d’infrastructures du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) s’est ouvert dimanche 15 Juin 2014 à Dakar, en présence de plusieurs dirigeants africains.
De hauts responsables et experts Africains d’Institutions Financières Internationales et du secteur privé se sont réunis, afin d’elaborer une strategie d’un partenariat public-public (PPP), pour le financement de 16 projets d’infrastructures "prioritaires" du Nepad; parmi les 51 du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA), période 2010-2040.
Le sommet de Dakar est organisé par le Gouvernement du Sénégal en partenariat avec:
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L’Agence du Nepad,
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La Commission de l’Union Africaine (Ua),
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Banque Africaine de développement (Bad),
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La Commission des Nations-Unies pour l’Afrique (Cea)
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La Banque mondiale.
Le Président Macky Sall, également Président du Comité d’Orientation des Chefs d’Etat du Nepad, a déclaré en présence de ses homologues du Mali, Ibrahim Boubabar Keïta, du Nigeria, Goodluck Jonathan, du Bénin, Boni Yayi, et la Présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Mme Nkosazana Dlamini-Zuma:
"Il nous faut accélérer l’intégration régionale par l’économie et les infrastructures d’interconnexion. Nous comptons d’abord sur nos propres efforts (pour mobiliser) des ressources domestiques à cause du reflux de l’aide publique au développement et de la volatilité des marchés de capitaux".
"L’Afrique a certes des besoins urgents et énormes mais, par ces ressources, elle se veut, non comme un réceptacle de l’aide, mais un pôle d’opportunités, d’investissements et de partenariat", a ajouté Le Président Macky Sall, appelant à explorer d’autres sources alternatives de financement, surtout internes.
Le paysage politique et économique du continent étant favorable à la réduction de son déficit en infrastructures, l’opportunité est donc réelle d’impulser une nouvelle dynamique dans la mise en œuvre de grands projets d’infrastructures, de donner la pleine mesure à son potentiel de croissance et ainsi, d’accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
Une sélection de projets identifiés comme étant prêts pour la mise en œuvre,
dans les domaines de l’électricité, des ports et routes, chemins de fer et hydrocarbures, sont ainsi priorisés:
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Extension Port de Dar es Salam,
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Gazoduc Nigeria-Algérie,
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Modernisation Chemin de Fer Dakar-Bamako,
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Construction Corridor Littoral Abidjan-Lagos,
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Corridor Afrique du nord,
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Pont Routier & Ferroviaire Brazzaville-Kinshasa.
Pour le Président Boni Yayi du Bénin, "l’amélioration continue de l’environnement des affaires est une condition (indispensable) de l’attrait des investissements et des financements".
Pour combler le déficit de l’Afrique en infrastructures, les experts estiment les investissements à "près de 93 milliards de dollars par an et, pendant plus d’une décennie, selon les experts du sommet.
Observatoire Parlementaire
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Dakar, 16 Juin 2014
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